Classé de A à E et du vert au rouge, ce nouveau logo mesure l’empreinte écologique d’un produit en fonction de son origine, de la saisonnalité des ingrédients utilisés et du caractère recyclable de l’emballage.

Une note de A à E sur l’étiquette et un code couleur allant du vert, pour les meilleurs produits, au rouge pour les plus mauvais. Cela vous rappelle quelque chose? A l’image du nutri-score, qui s’affiche aujourd’hui sur des milliers d’emballages pour indiquer la qualité nutritionnelle du contenu alimentaire, un logo quasi similaire a fait son apparition sur le marché ce jeudi. Son nom : l’éco-score. Son but : permettre aux consommateurs de mesurer en un clin d’œil l’impact environnemental d’un produit. C’est à peu de chose près ce que proposaient les membres de la Convention citoyenne sur le Climat avec leur concept de CO2 score.

Ce paquet de riz en provenance d’Inde, par exemple? Il est moins bien noté que le même fabriqué en France, simplement parce que ce dernier a moins voyagé et que sa fabrication a généré moins de gaz à effet de serre. Et ces tomates alors? Même jolie couleur rouge, mais celles de droite sont notées C, car elles ont été produites à l’étranger, hors saison et sous serre, alors que celles de gauche, made in France en plein été, ont la meilleure note.

Dix acteurs de l’alimentation comme le concepteur de recettes Marmiton ou l’entreprise de plats préparés FoodChéri ont décidé de s’appuyer sur ce nouvel éco-score pour informer leur client de la qualité environnementale des produits qu’ils consomment.

2500 aliments passés au crible

Comment ce logo, qui représente une feuille estampillée d’une note en couleur, a-t-il été conçu? 2500 produits alimentaires et plats préparés ont été passés au crible. Principale donnée analysée : le cycle de vie du produit, de sa fabrication à son transport en passant par la conception de son emballage. A ces données qui donnent une idée de l’impact carbone d’un paquet de pâtes ou d’une boîte de biscuits, les concepteurs de l’éco-score ont ajouté d’autres critères comme la présence d’un label, l’origine géographique ou la saisonnalité des fruits et légumes utilisés. Au final, chaque produit est noté sur 100 et bénéficie d’un classement de A à E.

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