ÉCLAIRAGE – La Confédération nationale de la Boulangerie-Pâtisserie française a annoncé samedi 11 janvier le lancement d’un nouveau label de certification.

« Les Français aiment la boulangerie traditionnelle ». C’est le constat de la Confédération nationale de la Boulangerie-Pâtisserie française (CNBPF) qui a décidé de créer un tout nouveau label pour certifier pains et viennoiseries. Son nom ? « Boulanger de France ». 

L’objectif de ce label lancé pendant le salon Europain, qui se tenait à Paris du 11 au 14 janvier dernier, est de différencier les artisans-boulangers des boulangers industriels. Son obtention sera conditionnée au contrôle d’un organisme certificateur. 

La certification prévoit principalement que les artisans fabriquent sur place le pain mais également « les croissants, la pâtisserie, le snacking (quiches, pizzas) et s’engagent dans une démarche sociétale et environnementale« , indique Dominique Anract, président de la CNBPF. D’autres critères rentrent aussi en jeu.

Ingrédients et recette responsables

Les boulangers souhaitant se parer du label « Boulanger de France » s’engagent ainsi à « respecter un taux de sel inférieur ou égal à 18 grammes par kg de farine pour tous les pains », « à fabriquer le pain avec un pétrissage peu intense et une fermentation lente pour conserver les arômes et augmenter la conservation », mais aussi « à privilégier les circuits courts d’approvisionnement et les produits de saison ».

Faire face à la concurrence industrielle

Les boulangeries traditionnelles représentent aujourd’hui 55% du marché français contre 45% pour les boulangeries industrielles et les chaînes. Parmi ces 45%, les grandes surfaces contrôlent 25% de la production et de la distribution de pain et les réseaux de franchises spécialisés 20% selon la CNBPF. L’objectif du label est dès lors « de se détacher de la concurrence industrielle », selon le président de la confédération.

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